Borgen - Adam Price - Danemark

- 26/09/2010 au 10/03/2013 sur BBC One
- 09/02/2012 au 03/10/2013 sur Arte pour la VF 

  Résumé: Alors que Birgitte Nyborg (Sidse Babett Knudsen) pensait sa carrière politique terminée, elle devient premier ministre du Danemark et permet ainsi au parti centriste dont elle est présidente d'accéder au pouvoir. Cependant jongler entre les tracas familiaux et les tourments diplomatiques semblent être une tâche herculéenne. Elle se verra alors sans cesse confrontée aux préoccupations liées à sa vie politique mais également à son statu de mère et avant tout de femme. Au second plan évolueront les personnages de Kasper (Pilou Asbaek), le Spin-doctor de Birgitte, ainsi que Katrine (Hjort Sorensen), jeune journaliste brillante  prête à tout pour faire éclater la vérité tapie dans les coulisses du "Château" (Borgen en danois, surnom donné au siège du parlement ainsi qu'au bureau du premier ministre).

Le babillage de l'ornithorynque: Pas toujours charmée par les séries politiques, j'ai entamé celle-ci avec un scepticisme non dissimulé pour finalement dévorer les trois saisons en un temps record! J'y ai trouvé les personnages bien plus humains et bien plus vivants que dans des séries telles que House of Cards dont la platitude des personnages m'avait affligée. Ici protagonistes comme personnages secondaires présentent tout aussi bien défauts et qualités le tout dans la juste mesure et ainsi nos yeux trouvent à chacun un certain attrait ou tout du moins de l'intérêt. Un rythme agréable qui varie au fils des épisodes sans jamais se montrer  trop précipité ou nous affliger quelques longueurs. Une chose est à retenir: tout est parfaitement dosé et les oscillations entre vie professionnelle et vie privée sont amené avec finesse. Une troisième saison hélas un peu faible en comparaison avec les deux premières et un dernier épisode qui nous laisse sur notre fin, les ultimes notes de Borgen ne rendent malheureusement pas hommage au reste de la série et c'est à regret que nous quittons le Château, un goût amer de spectateur insatisfait traînant sur notre palais.  

Lyle